samedi 6 mars 2010
De l'art d'éduquer le peuple
Le nouvel album de Gorillaz (Plastic Beach) va sortir sous peu et je suppose que tout le monde est au courant. En écoute gratuite à peu près partout, vous avez sans doute constaté quelle bombe se cache derrière ces 16 titres.
Alors, me direz-vous, pourquoi en parler ? Pour vous prouver que le marketing a parfois du bon.
Car Gorillaz c’est quand même de l’underground qui se vend comme du mainstream. On y découvre des expérimentations électro, hip-hop en tout genre dans des formats pop ultra classiques (le fameux morceau de 3 minutes), tout ça pour que l’album puisse être distribué par une major.
Mais Gorillaz ce n’est pas que de la musique. C’est surtout un univers à la fois drôle et cohérent, construit autour de quatre personnages fictifs et qui permet aux « connaisseurs » de dire aux autres qu’en fait Gorillaz c’est Damon Albarn, ancien leader de Blur, entouré de pleins de stars de la musique. Tout ça fait parler et ensuite vendre.
Le plus beau dans toute cette histoire c’est que le peuple écoute pour une fois de la bonne musique. Albarn utilise donc Gorillaz pour l'éduquer. Moi je dis chapeau l’artiste.
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