mercredi 28 octobre 2009

Ca fait peur!




Ca fait peur, et c'est bien normal à l'approche de Halloween! Cette bête à poil long est l'héroïne de l'album "First Utterance" du groupe Comus.


Afin d'introduire cette gentille bébête, du nom de Comus, et par la même occasion le groupe, il est bon de rappeler ce qu'est Comus.
Dans la mythologie grecque, Comus est le fils de Dionysos et représente le chaos et l'anarchie. Son rayon sur l'Olympe est l'excès, et cette album évoque tout cela.
Dans la mythologie du rock des années 70, on se souvient surtout de ce groupe comme étant un bide retentissant et l'objet de critiques désastreuses. Aujourd'hui, on ne trouve plus de vinyles originaux en dessous de 300 dollars...
Mélange étrange, Comus rassemble des sons psychédéliques, folk et progressifs. Le résultat est stupéfiant et fait naître de nombreuses sensations. Peur, violence et confusion sont au programme.


Ainsi, "l'histoire" racontée par l'album met en scène Diana. Après s'être faite joyeusement torturée et copieusement violée, par Comus, elle est dévorée par le monstre.
La première chanson (le "single" de l'album s'il en est un) présente l'infortunée Diana ainsi que ses angoisses. La seconde chanson ici présentée, "Song to Comus", relate l'épisode du viol.










dimanche 25 octobre 2009

I'm so Blue!


Pas très joli à voir, hein? Et pourtant, le 16 décembre, jour de la sortie du très attendu "Avatar", on va tous s'y coller.          

A V A T A R ! Il s'agit du prochain film de James Cameron. Sa particularité, vous l'aurez deviné, est d'être en 3D. Oui mais voila, c'est pas de la 3D bas de gamme de type lunette en carton, muni de verres rouge et bleu; ah ça non! Figurez-vous que ce sympathique James Cameron a passé 10 ans de sa vie sur ce projet afin de développer la technologie requise au tournage d'un film intégralement en 3D, et les effets sont impressionnants!
Qu'est-ce que j'en sais moi? C'est une excellente question, et je me remercie de me l'avoir posée. Laissez moi vous raconter un certain 21 août 2009. La projection de 15 minutes du film a été organisé dans les cinémas du monde entier. Depuis, je compte les jours nous séparant du 16 décembre.

Avatar raconte l'histoire de la colonisation d'une planète par des hommes, qui se transforment en extra terrestres, grands et bleus. Voici la bande annonce, mais gardez bien en tête que ce film devra se voir au cinéma, avec des lunettes ringardes. Le vrai film sera bien plus impressionnant en vrai!


samedi 24 octobre 2009

Enfant gâté




Même quand tout est super simple, on trouve toujours un moyen de se prendre la tête.
Les chansons parlent quasi-exclusivement de ce problème. Certes, c'est bien joli de dire qu'on a tout sauf l'amour, mais c'est difficile d'en faire quelque chose de correct. On a tout vu: des chansons visqueuses et molles, des hymnes gonflés à la testostérone bas de gamme(je parle de la testostérone).
Avec leur Audacity of Huge, les mecs de Simian Mobile Disco nous rappellent deux choses:
1) Il faut mieux être spontané pour parler d'un sujet aussi banal
2) Leur meilleure chanson n'est pas due à Justice

Géopolitique de l'australie


La musique, comme la guerre, est un art. Aussi il n'est pas inutile d'attaquer le sujet armé de quelques concepts de base de géopolitique.

1) L' île: S'il est vrai que vivre en communauté renfermée, peut rendre un peu à la façon de nos amis du nord pédophile et consanguin, cela permet au moins la transmission et la survie de certains rares et précieux allèles récessifs. l'île par excellence, la Grande Bretagne, a ainsi su faire vivre ce patrimoine génétique, et peut se targuer non seulement d'avoir inventé le rock mais aussi d'avoir gardé une domination quasi sans partage dans le domaine. Bien que cela ait quelques contreparties, comme la laideur légendaire des parangons de cette même musique rock.

2) L'empire: Symbole ultime d'une domination sans partage, tout empire est inéluctablement voué à disparaître, car il nourrit en son sein sa propre perte. Telle est la leçon D'Immanuel Wallerstein. L' histoire de la musique lui aura donné raison. En envoyant quelques bagnards casser du cailloux dans ses diverses colonies, Sa majesté ne se doutait pas que c'était un vers de soie musicale qu'elle venait de livrer au monde entier.

3) La remonté des filières: Les australiens, intégrèrent assez rapidement que les tubes des autochtones auraient du mal à s'exporter sur la scène internationale. Rompant avec les rythmes traditionnels de la musique aborigènes, ils entreprirent le B-a-ba que tout pays sous-développé qui a un minimum la volonté de s'en sortir fait, une remonté des filières. Cela passe avant tout par un souci de développer l'agriculture, c'est-à-dire la musique pop grand publique qui nourrit les masses. Les australiens prirent donc soin de créer un bon gros groupe à tubes, comme les Bee Gees. Puis une fois cette étape passée, il est de bon ton d'aller voir du coté de l'industrie lourde, de la sidérurgie ou autre métallurgie. Ce fut chose faite avec la constitution de groupes solides comme AC/DC, dont les produits manufacturés se vendirent très bien. Mais ce revanchard peuple australien ne pouvait pas se contenter d'une situation de périphérie du monde musical. Peu leur importe désormais de diffuser de gros tubes , sortes de copies pas toujours bien inspirée de genres musicales déjà matures

4) l'avantage comparatif: Se spécialiser. C'est le mot d'ordre absolu. Et si possible dans les secteurs à hautes valeurs ajoutées. L'innovation s'est déplacée, et aujourd'hui l'Australie en est une des figures de proue. Les star-up de la musique pop sont la et envahissent le monde de leur ondes rafraichissantes. Soyons pédagogues et donnons deux exemples:Van She et Miami Horror.
Voila deux groupes qui partagent pas mal de points communs. Ils font une musique décomplexée, n'hésitent pas à trop en faire, quitte parfois à frôler les mélodies de pop-dance, sortes de relents à de boys-band roumains. Les thèmes évoquées sont clairement ras les pâquerettes, et digne d'un courrier de lecteur de revue pour adolescents. Il n'empêche. On apprécie quand même, et puis ça permet de se sentir intelligent. Surtout ces groupes ont su développer un style bien propre, que je qualifierai d' onirico-festif. C'est à dire qu'ils font du lyrisme de bas étage - ce qui les rend sympathiques - accompagné d'une science du rythme, de la mélodie et des sonorités solide et innovante souvent nourrie d'une vraie culture musicale (on ne compte plus les emprunts new-age, funk, etc...). La sympathie ressentie à la première écoute se transforme rapidement en une douce euphorie, pour sombrer dans la frénésie la plus totale. Pour résumer c'est de la musique de merde, mais, de qualité. Un peu comme si on vous servait un hamburger extrêmement goutu, dur de ne pas devenir boulimique dans ces conditions.

Miami Horror - Sometimes:



Miami Horror - Make You Mine:



Van She - Kelly:

mercredi 21 octobre 2009

Wunderbar!




LE vrai rock psychédélique des années 2000: vous en avez rêvé? Colour Haze l'a fait!

Ce groupe bavarois emmené par Stefan Koglek s'incrit dans la belle lignée du rock psyché (psyché= psychédélique, mais pour les intimes) des années 70. L'inspiration des groupes allemands ayant officiés durant cette période, la vague de "krautrock" (Can; Guru Guru; Ash Ra Tempel...), est claire et consacre le retour du rock choucroute.Ajouté à ça une bonne dose de "stoner" (stoner= forme musicale se caractérisant par des rythmiques hypnotiques, simples et répétitives, ainsi qu'une basse très lourde - pour les intimes et les autres) et vous obtenez Colour Haze!

Le live suivant est une interprétation de leur morceau "Love".Ce long morceau de 8 minutes et quelques est une véritables montée en puissance durant les 4 premières minutes puis une explosion jusqu'à la fin du morceau. Il est à noter qu'il est strictement interdit de passer directement à la quatrième minute pour profiter gratuitement de l'explosion précédemment citée. En effet, l'attente transcende le morceau et vous fera entrer dans un état de transe (si vous êtes particulièrement réceptifs).


mercredi 14 octobre 2009

On the road?


Je trouve qu'on associe beaucoup trop la route à de la musique etatsunienne, plus ou moins rythmée et intéressante, mais ca colle tellement bien avec Kerouac qu'on ne se demande même plus si c'est vraiment bien... Dans le meilleur des cas, on a Nostalgie comme unique fréquence programmée dans sa voiture.
Dans la voiture, il faut un son de fond, sauf la nuit. C'est pour ça que les trajets sont si intéressants musicalement: on peut écouter de tout. Donc pas forcément des morceaux qui nécessitent beaucoup de volume (à moins que vous n'ayez 800W dans votre Seicento tunée).

lundi 5 octobre 2009

Richard Hawley



Originaire de Sheffield, ayant joué longtemps avec Pulp, Richard Hawley sort ces jours-ci un nouveau disque. On parle ici d’un artiste unique, si loin de ses contemporains ; comme s’il créait seul, chez lui, n’écoutant que Roy Orbinson, fumant clope sur clope et ne sortant que la nuit, avec sa moto, sur les chemins qui ne mènent nulle part. Richard Hawley est un artiste de la nostalgie, dans son sens propre : la souffrance du souvenir de la maison perdue. Toutes ses chansons tendent vers la même description, la même émotion : celle de la chose aimée, possédée l’espace d’un instant et perdue. C’est un chant du cygne constant qui parle de la mémoire, des souvenirs pour ce qu’ils sont : un peu de baume au cœur, à défaut de bonheur.

Richard Hawley a sorti un EP et 5 albums. Tout y est bon, rien à jeter. C’est un homme hors du temps et des modes. Son œuvre et sa voix hantent l’auditeur qui se risque à s’y lover.

Plus qu’une chose à faire : réécouter « I’m On Nights », « The Ocean », « Tonight The Streets Are Ours », ou « You Don’t Miss Your Water », pleurer tout ce qu’on a et prier pour qu’il continue encore longtemps à partager ses douloureux poèmes.

samedi 3 octobre 2009

Monde de merde!



Attention! Ce flim n'est pas un flim sur le cyclimse.

"La classe américaine", ou "Grand détournement", est un film de 1993, réalisé à l'occasion des 100 ans de la Warner. Il est composé d'extraits de films de la Warner, doublés (avec les voix originales) et montés afin de constituer un nouveau film.

Parodie de Citizen Kane (et de bien d'autres), "La classe américaine" met en scène la mort de George Abidbol, l'homme le plus classe du monde (dans le film, John Wayne!). Ses derniers mots, "monde de merde" seront interprétes par des journalistes afin de constituer le portrait le plus exact de l'homme le plus classe du monde.

Jamias édité en VHS ou DVD, on peut trouver ce film sur internet. notamment,