lundi 5 octobre 2009

Richard Hawley



Originaire de Sheffield, ayant joué longtemps avec Pulp, Richard Hawley sort ces jours-ci un nouveau disque. On parle ici d’un artiste unique, si loin de ses contemporains ; comme s’il créait seul, chez lui, n’écoutant que Roy Orbinson, fumant clope sur clope et ne sortant que la nuit, avec sa moto, sur les chemins qui ne mènent nulle part. Richard Hawley est un artiste de la nostalgie, dans son sens propre : la souffrance du souvenir de la maison perdue. Toutes ses chansons tendent vers la même description, la même émotion : celle de la chose aimée, possédée l’espace d’un instant et perdue. C’est un chant du cygne constant qui parle de la mémoire, des souvenirs pour ce qu’ils sont : un peu de baume au cœur, à défaut de bonheur.

Richard Hawley a sorti un EP et 5 albums. Tout y est bon, rien à jeter. C’est un homme hors du temps et des modes. Son œuvre et sa voix hantent l’auditeur qui se risque à s’y lover.

Plus qu’une chose à faire : réécouter « I’m On Nights », « The Ocean », « Tonight The Streets Are Ours », ou « You Don’t Miss Your Water », pleurer tout ce qu’on a et prier pour qu’il continue encore longtemps à partager ses douloureux poèmes.

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