mercredi 11 novembre 2009

Pink Floyd : Psychédélisme VS Rock Progressif



D’un côté The Piper At The Gates Of Dawn. De L’autre Atom Heart Mother. Toute la schizophrénie de Pink Floyd peut se résumer ainsi. Le génie à l’inspiration aussi géniale que succincte se nomme Syd Barrett ; le technicien c’est Roger Waters.

La belle histoire commence avec un premier album dopé au LSD. Des contes de fée hallucinatoires et des rêves sous acide se marient miraculeusement avec une écriture pop façon année 60. Et puis il y a Interstellar Overdrive, la pierre angulaire du rock psychédélique. Après une intro faite d’accords de guitare classiques, le morceau part dans tous les sens. Tous nos repères sensoriels disparaissent. La musique se déstructure et devient dissonante. Jamais les effets hallucinogènes de la drogue n’avaient été aussi bien retranscrits. On a même droit à la redescente, le retour à la normale avec un rappel de l’intro à la fin du morceau. Aussi bizarre que prodigieux.

Puis Syd Barrett sombre dans la maladie mentale pour de bon. Le groupe doit se réinventer sans lui. Place au rock progressif. Cette fois la musique ne se déstructure plus mais se construit à coup de solos et bruits en tout genre. Le groupe inverse ainsi son plan musical et s’ouvre à un public plus large. Des morceaux comme Atom Heart Mother ou Echoes témoignent de cette révolution. Des morceaux de près de 20 minutes au cours desquels jamais l’auditeur ne s’ennuie.

La magie de Pink Floyd s’incarne dans cette tension palpable. Elle se dilue trop vite dès lors que le groupe se noie dans la paranoïa et la mégalomanie. The Wall nous l’a prouvé.



1 commentaire:

  1. http://www.youtube.com/watch?v=Hr2TLvNi__w&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=9nxGF5IRTHg

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