Quoi de plus nauséabond que ces classements de fin d'année?
Que ces hiérarchies de pacotille ne soient que l'expression maladroite d'une sorte de consensus sur les "grands " de la chanson populaire passe encore. Ce sera seulement une énième redite, avec un petit côté mouton de panurge en prime. Et si certains peuvent y trouver une source d'inspiration pour refaire ou parfaire leur culture musicale alors pourquoi pas.
Seulement un malheur arrivant rarement seul, la publication de ces classement de Shangai de la musique entraîne dans son sillage un raz-de-marée de billevesées et autres sempiternelles radoteries...Un tel mériterai à l'évidence la seconde place ex-æquo, un autre, ô scandale, ne figure même pas dans le classement alors son concurrent usurpe totalement sa médaille de bronze!
C'est le moment ou l'on s'aperçoit de l'absurdité de ces rankings qui ne reposent sur aucun critères et sont d'un arbitraire affligeant. Habiller ces classements d'un costume d'objectivité pourrait au moins sauver les apparences. De toute façon de crédibilité il n'est même plus question. Et de saluer la malhonnêteté de ces démiurges de l'absurde, qui essaient de nous vendre leurs courses de paralympiques comme si Usain Bolt étaient de la partie. Car la musique pop c'est bien "un art mineur destiné aux mineures" très utile pour s'endormir le soir, meubler un moment de vide, ou faire bouger le cul des biatchs sur le dancefloor. Mais surement pas l' himalaya de la culture.
Je vous conseille d'ailleurs l'excellent "embrasse-moi" de Maika qui ne figurera à coup sur jamais dans les listes d'honneur des ces Sganarelles-comprendre pas assez pseudo élitiste-mais qui s'écoute d'une seule traite. Et c'est déja pas mal.
Sinon deux coups de coeur plus récents:
Shinichi Osawa - Main Electrical Parade:
Gui Boratto- No Turning Back :
Et puis on ne le répétera jamais assez, revoyez vos classiques Johnny, Gainsbourg, Sardou, Stéphanie de Monaco and Co. Au moins vous aurez l'air moins bête au prochain karaoké.
Embrasse Moi, titre homonyme du groupe ACWL, partage avec celui de Maika (et cela constitue l'unique point commun) l'éternelle absence de toute liste d'honneur.
RépondreSupprimerEn revanche, la poésie du morceau d'ACWL, tout comme sa noirceur, tranchent nettement avec l'infâme banalité du texte de Maika.
(ce commentaire n'étant que l'expression arbitraire de ma subjectivité, enrobé d'une fine épaisseur d'objectivité)
Grand article M. Droz, grand article.
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